Le Défi des 1.000 familh

Relevons ensemble le challenge des Māoris sur 10 ans en Bretagne !

Parlons breton à nos enfants pour retisser le lien intergénérationnel dans 1.000 Familles sur les 10 prochaines années !

Les Māoris l’ont fait, les Neurosciences nous aident, la Réparation Linguistique est en cours… LE DÉFI EST LANCÉ : rejoignez le mouvement historique des 1.000 Familh pour assurer un avenir à la langue bretonne !

On peut rêver de parler notre langue d’héritage à nos enfants, mais planifier en conscience des enjeux et être accompagné par l’équipe de 1.000 Familh fera toute la différence.

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Vous êtes le cœur de la mission : réimplanter le breton dans le lien parents-enfants.

Nous vous aidons à le mettre en place !

DEVENIR PARTENAIRE

Nous développons des outils d’accompagnement à la parentalité en langue bretonne.

Vous donnez une voix au projet en communiquant, finançant ou participant au déploiement du projet !

La transmission en famille est le cœur d’un processus de revitalisation d’une langue menacée de disparition.

Dans le livre de référence Bringing Our Languages Home (Ramenons nos langues chez nous), la sociolinguiste spécialiste international de la Revitalisation Linguistique et des langues Natives Américaines, Leanne Hinton est très direct : 

“L’Histoire a prouvé la difficulté de maintenir une identité ethnique sans une langue coulant dans les veine de chaque actes quotidiens. C’est cette étape – d’utiliser la langue tous les jours à la maison – qui est essentiel pour une véritable revitalisation de la langue. Pour réparer les torts et inverser la situation, nous devons rendre leur langue aux enfants et la faire retourner dans les foyers.”

De nombreux linguistes comme Stefan Moal, Gwenole Larvol ou Katell Chantreau s’évertuent à dire la même chose et tirent la sonnette d’alarme : si les langues ne franchissent pas la porte de nos maisons et surtout ne retrouvent pas le chemin affectif et social, nos langues autochtones, minoritaires et en danger ne passeront pas les prochaines décennies. L’école et les institutions seules n’arriveront pas à sauvegarder une langue vivante. 

Parlez breton à vos enfants et rejoignez les millions de Guerriers de Langue dans le monde.

Réapprendre une langue de notre héritage pour la parler à ses enfants, à fortiori une langue encore anti-constitutionnelle (comme la plupart des langues autochtones dans le monde), est un vrai défi. C’est pour cela qu’Anton Treuer d’origine Ojibwe à nommé cela les “Guerriers de Langue” dans son livre éponyme The Language Warrior Manifesto, (Le Manifeste du Guerrier de Langue).

Les guerriers de langue sont ceux qui ont créé Diwan, les formations pour adultes, qui ont collecté, qui se sont battus politiquement, culturellement et linguistiquement pour que la langue bretonne ne se perde pas, qu’elle ne devienne pas un “patrimoine” à mettre dans un musée. 

Nous devons prolonger leurs incroyables travaux et réintroduire la langue dans nos foyers car grâce à eux, nous avons toute la matière qu’il faut aujourd’hui pour le faire.

Redresser la perte dramatique de locuteurs, c’est possible. Nous avons tout en bretagne pour le faire !

Certaines langues démarrent une revitalisation avec parfois seulement 300 locuteurs anciens, certaines avec uniquement 10 locuteurs et d’autres n’ont plus de locuteurs du tout. Certains cas incroyables aux quatre coins du globe ont même vu leurs langues se parler à nouveau après des années, des décennies, voire des siècles sans avoir été entendus sur la planète. 1000 Familh travaille étroitement avec l’association Endangered Languages Project (ELP) qui soutient à l’international des Guerriers de Langue qui travaillent à la Revitalisation Linguistique de différentes façons.

Nous avons tout ce qu’il faut pour une pleine revitalisation de la langue : des écoles immersives et bilingues, des formations pour adultes, des cours et stages de tous types, des structures proposant stages ou vie en immersion, des nombreuses actions mêlant langue et culture, une documentation collectée extrêmement riche et variée, etc.

Il nous manque simplement un mouvement de parents qui s’engage dans un processus de conscience de transmission d’un héritage capital afin d’assurer que leurs enfants parleront à leurs enfants. En engageant la Bretagne dans le projet 1000 Familh, nous pouvons aussi inspirer d’autres populations à lancer un tel processus et montrer que c’est possible !

Le Défi : 1.000 familles d’ici 2035 !

Familles déjà inscrites
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Les Māoris l’ont fait, pourquoi pas nous ?
Ils sont à nos côtés pour nous transmettre leur expérience. 

En Te Reo (la langue Māori), Kotahi Mano Kāika, Kotahi Mano Wawata (KMK) signifie “mille familles, mille aspirations” et désigne le projet qui a démarré en l’an 2000 dans la communauté Kāi Tahu du sud de la Nouvelle-Zélande.  Ils se sont fixés de réimplanter le Te Reo Māori dans 1000 familles. 25 ans plus tard, en janvier 2025, l’association affiche plus de 1500 familles qui se sont engagés dans le projet.

Contactée en début 2025 par l’équipe 1000 Familh, l’organisation KMK a répondu à notre appel par cela : “Nous avons aidé les hawaïens, pourquoi ne pourrions-nous pas aider les bretons ?”. Depuis, nous travaillons étroitement avec Darren Solomon et Paulette Tamati-Elliffe responsable du projet, ils nous transmettent leurs expériences, leur savoir-faire, leurs méthodologies, et nous soutiennent, nous encouragent, nous dirigent vers les ressources qu’ils ont utilisées et utilisent encore. Leur objectif concerne uniquement le dialecte Māori appelé Kāi Tahu, alors que nous engageons le projet à l’échelle de la langue bretonne avec les composantes appelés KLTGW, la date fixée est donc de 10 ans, et non 25 ans comme en Nouvelle-Zélande.

Les Māoris sont précurseurs dans le monde de ce qu’ils ont appelé Kōhanga Reo (nid linguistique, Language Nest en anglais), que l’on pourrait comparer à une crèche mais dans laquelle de nombreux “anciens”, locuteurs natifs de la langue, viennent parler et transmettre la langue à travers des activités liés à la culture Māorie, aux traditions et aux évolutions autour de la langue. Œuvrer pour la transmission dans les foyers à travers le projet KMK est un prolongement logique de cette puissante dynamique concernant la petite-enfance.

Le premier nid linguistique est à la maison. C’est à l’intérieur de la cellule familiale qu’est utilisé naturellement entre les parents et les enfants, ce qu’à 1000 Familh, nous appelons le Facteur A : l’Affection, l’Art, l’Amusement. Grâce aux études et outils issus des Neurosciences Affectives & Sociales, on peut affirmer aujourd’hui que de la force du lien tissé par les parents avec leurs enfants peut surgir l’acquisition, l’utilisation, la valorisation, l’appropriation, la conscience autour de la langue bretonne et des peuples autochtones du monde chez les enfants.

Les 5 piliers de notre démarche

La revitalisation des langues

L’enjeu ? Se sentir soutenu et fort en comprenant que des milliers et même millions de personnes, parmi l’incroyable diversité des Minorités Linguistiques du monde, réintroduisent en ce moment-même leurs langues d’héritage dans leur lignée afin que ne vous pensiez plus seul dans votre choix linguistique et face à une montagne insurmontable. D’autres Guerriers de Langue sont passés par là.

La réparation linguistique

La Rupture Linguistique s’est faite dans les familles, c’est donc là que nous devons revenir. Pour transmettre à ses enfants une langue, il convient d’être libéré de nos questions et inquiétudes d’un tel projet mais aussi des mémoires liés à notre histoire linguistique autant que du trauma linguistique collectif breton qui mène à l’Insécurité Linguistique ; comprendre les mouvements de Justice Linguistique afin que vous, Parents Engagés, et vos enfants, ne soient plus dans le doute, la confusion, la honte et l’insécurité, que ce soit de vous-même ou de votre héritage.

OUTILS & ACCOMPAGNEMENT

Accompagner les parents par des outils tirés des Neurosciences Affectives & Sociales, des Sagesses Ancestrales, des outils de pédagogies actives et bien-sûr des Māoris via l’organisation KMK, combiné avec ce que l’on sait sur le bilinguisme et la plasticité cérébrale dans l’introduction d’une seconde langue chez l’enfant afin que nos Guerriers de Langue que sont les Parents ne perdent pas confiance, ne baissent pas les bras ou abandonnent face à l’ampleur de la tâche.

LE LIEN INTERGÉNÉRATIONNEL

Reconnecter le lien entre les générations en encourageant les Locuteurs Silencieux en Bretagne – particulièrement les locuteurs natifs – à parler la langue bretonne avec les Parents Engagés. Mobiliser tous les locuteurs bretons à parler avec les enfants, même s’ils n’en ont pas ou ne leur parlent pas, pour construire le niveau de langue des enfants parlant déjà en famille ou simplement à l’école afin que les aptitudes linguistiques et les savoirs traditionnels ne partent pas dans l’oubli. 

La communauté des 1000

Créer des bains immersifs partout en Bretagne (et ailleurs), constitués de Parents Ambassadeurs, de Parents Engagés, de Locuteurs Silencieux (Passifs) ainsi que n’importe quel Locuteur Actif afin de soutenir les familles démarrant le processus mais aussi leur permettre de créer un réseau, une communauté d’entraide, de partage d’informations et de conscience pour que les familles transmettant la langue ne soient plus fragiles et isolées. 

Devenez "Parents Ambassadeurs" dans la Communauté 1000 Familh

Parler à ses enfants dans une langue qui n’est pas notre langue maternelle, est une tâche ardue, mais pas impossible, puisque de nombreuses familles ont déjà fait ce choix. 

C’est ici qu’intervient la création d’une Communauté de Parents “1000 Familh”, dont les Parents Ambassadeurs sont les représentants.

  • Vous parlez déjà en breton à vos enfants depuis la petite-enfance ?
  • Vous souhaitez soutenir d’autres parents qui démarrent cette aventure ?
  • Vous n’avez pas d’enfants ou ne leur parlez pas mais voulez participer ?

Vous avez tout pour devenir “Parents Ambassadeurs” ! 

S’engager en tant que Parent Ambassadeur, c’est participer activement à construire la ”Communauté 1000 Familh“, pouvoir mentorer d’autres familles qui démarrent l’aventure de réimplantation du breton dans les liens affectifs. Les Ambassadeurs qui n’ont pas d’enfants ni ne leur parlent en breton sont essentiels car nous avons besoin de tous les locuteurs pour venir parler à nos enfants et recréer du lien intergénérationnel, exactement là où il s’est coupé. 

• Créer du lien localement avec d’autres Parents Ambassadeurs afin de soutenir des Parents qui démarrent de Zéro.

• Créer ensemble (parents ambassadeurs + les autres) votre groupe local “1000 Familh” avec vos activités, vos ateliers, vos sorties.

• Créer des espaces de parole, des présentations/conférences ou débats sur vos expériences en tant que Parents Ambassadeurs pour inspirer et partager ce que vous vivez (ou avez vécu) avec vos enfants (ou dans un contexte avec des enfants : animation, scolarité, etc…).    

• Rejoindre le Mentorat par téléphone ou en visio pour soutenir des parents qui peuvent être loin de chez vous, hors de Bretagne ou à l’étranger et qui souhaitent aussi rejoindre le projet : vous leur expliquez le Défi, les outils à disposition, les possibilités qui peuvent s’offrir à eux. C’est une façon de connecter et renforcer une communauté d’entraide. 

• Car vous êtes un modèle pour les parents qui démarrent leur chemin.

• Car vous avez une expérience à partager. 

• Car vous avez des solutions à apporter. 

• Car vous avez une motivation qui peut soutenir.

Parents Ambassadeurs, vous êtes essentiel, car vous avez traversé des périodes de doute où vous avez su renforcer vos convictions : vous savez que parler à ses enfants dans notre langue autochtone est un projet de vie, et à ce titre, vous êtes inspirant pour d’autres. Vous avez défriché pour d’autres un chemin qui n’était pas balisé, vous êtes un Guerrier de Langue solide qui  pouvez aider d’autres parents à découvrir, se mettre en action et maintenir leurs motivations. Il est l’heure que vos efforts soient reconnus et que vous puissiez prendre par la main ceux qui aujourd’hui en ont besoin.

Nous devons partager une vision commune, une vision où nous n’avons pas de doute sur le fait que nous arriverons à 1000 Familles qui transmettent la langue bretonne à leurs enfants dans 10 ans afin de s’assurer que nos enfants auront eux aussi envie de transmettre leurs langues à leurs enfants.