Notre second pilier
La Réparation linguistique

L'enjeu ?
La Rupture Linguistique s’est faite dans les familles, c’est donc là que nous devons revenir. Pour transmettre à ses enfants une langue, il convient d’être libéré de nos questions et inquiétudes d’un tel projet mais aussi des mémoires liés à notre histoire linguistique autant que du trauma linguistique collectif breton qui mène à l’Insécurité Linguistique ; comprendre les mouvements de Justice Linguistique afin que vous, Parents Engagés, et vos enfants, ne soient plus dans le doute, la confusion, la honte et l’insécurité, que ce soit de vous-même ou de votre héritage.
Pourquoi ?
• Être informé de la Persécution Linguistique qui s’est opérée en Bretagne (et dans le monde) et qui peut avoir généré de l’Insécurité Linguistique à cause de discrimination chez des locuteurs ou leurs descendants.
• Par cette information, pouvoir être tranquille avec ma décision sans ressentir d’Insécurité Linguistique comme parler devant d’autres personnes dans la rue, mais aussi pouvoir informer d’autres personnes dans mon entourage qui se posent des questions (« Pourquoi parles-tu breton à tes enfants ? », « Est-ce vraiment une langue ? », etc).
• Retrouver de la sécurité linguistique afin d’intégrer la langue plus facilement et permettre de la transmettre à mes enfants sans être pollué par les histoires de ma famille, les dévalorisations de la langue ou de la honte véhiculée par les clichés culturels et sociaux que partagent les bretons comme toutes les Minorités Linguistiques dans le monde.
• Comme les Māoris l’ont fait, il est capital de nourrir une vision commune joyeuse, d’entraide et planifier de la réhabilitation, la réappropriation, la réclamation du breton en famille.
Comment ?
• Par Les Cercles de Réparation Linguistiques® inspirés des méthodes Māoris (KMK) mais également des méthodes proposées par Endangered Language Project (ELP) ainsi que Déclic CNV, les Cercles Restauratifs® de Dominic Barter (exercé en France par François Cribier et Déclic CNV) et de parole.
• Par des conférences proposées par l’équipe du ‘Défi des 1000 Familh’ démontrant le travail actuel de l’UNESCO, du Global Coalition for Language Rights, de la Linguistic Justice Foundation, sur la prise en charge des locuteurs silencieux offerte par le First People’s Cultural Council (FPCC) et dans les communautés Sámis mais aussi des travaux en Bretagne et en France de (entre autre) : Pierre Boquel, Jean-Jacques Kress, Rozenn Milin, Philippe Blanchet, Stefan Moal, Madeleine Adkins, Ronan Le Coadic sur la question des traumatismes liés à la Rupture Linguistique.